Le jeudi 24 novembre dernier, le parquet de Paris a rendu son réquisitoire définitif à des fins de non-lieux dans le dossier pénal du chlordécone. Si l’affaire n’est pas encore conclue, après 16 ans de procédure, le dénouement dans ce dossier extrêmement sensible aux Antilles laisse peu de place au doute.
Utilisé durant des décennies en Guadeloupe et en Martinique contre le charançon du bananier, ce pesticide organochloré a empoisonné l’environnement et est soupçonné de provoquer de nombreuses maladies au sein de la population.
Vers une mobilisation le 10 décembre 2022
Les investigations avaient été closes le 25 mars par les juges d’instruction chargés du dossier au pôle santé du tribunal judiciaire de Paris, au grand dam des associations qui avaient déposé plainte en 2006 pour « empoisonnement », « mise en danger de la vie d’autrui », « administration de substance nuisible » et « tromperie sur les risques inhérents à l’utilisation des marchandises ».
Dans un communiqué de presse, Lyannaj pou dépolyé Matinik informe lancer un appel à la mobilisation, le samedi 10 décembre 2022 à Fort-de-France. Voici sa tribune :
TRIBUNE 25112022