À compter de ce vendredi 18 février 2022, le couvre-feu en Martinique passera donc à 22 heures au lieu de 20 heures jusqu’à 5 heures du matin. Un couvre-feu qui dure depuis plus de 7 mois maintenant sur notre île. Aujourd’hui, de nombreux professionnels disent stop. Une mobilisation du syndicat des activités événementielles (SAE) en Martinique est prévue, le dimanche 20 février 2022 au centre-ville de Fort-de-France de 16 heures à 18 heures. Le syndicat sera accompagné des représentants des restaurateurs et traiteurs, des bars, des discothèques, des sociétés de location de matériel, des sociétés de gardiennage ainsi que des clients qui ne supportent plus « ce régime d’exception appliqué en Martinique ».
Dans un courrier adressé au Préfet de la Martinique Stanislas Cazelles, le SAE explique que les récentes décisions de maintien de la Martinique en situation de couvre-feu et d’application de mesures sanitaires strictes empêchant de facto toutes activités martiniquaises de loisirs ne sont ni plus ni moins que la mort programmée et méthodique des activités événementielles en Martinique.
« Non à la mort des professionnels de l’événementiel et des loisirs »
« Vos décisions, en réalité unilatérales, mais présentées au grand public comme étant le fruit d’une consultation large sont désormais vécues par l’ensemble des professionnels de l’événementiel et des activités de loisirs comme une injustice majeure les visant explicitement. L’entrée en vigueur de mesures de restrictions plus drastiques d’accès aux évènements festifs, culturels, sportifs et de loisirs alors que vous n’ignorez pas la situation réelle de la Martinique au regard de la campagne vaccinale, est à coup sûr le coup fatal à des professionnels et bénévoles qui assistent, impuissants, à la fin de décennies d’efforts humains et financiers. Un désastre d’envergure.
Toujours selon le syndicat, « la manifestation prendra donc la forme d’un défilé dans les rues foyalaises pour faire entendre la voix de ceux que vous privez de leur droit légitime de travailler au même titre que les entreprises de France hexagonale, de Guadeloupe, de Guyane ou de la Réunion. «