Dans la nuit de vendredi à samedi, un automobiliste informait dans un audio diffusé sur les réseaux sociaux avoir été victime d’un car jacking dans le rond-point de Pelletier au Lamentin vers 3 heures 48 du matin. Ce dernier, qui nous a contactés a tenu à témoigner de ce qui s’est réellement passé.
« Ils étaient vraiment déterminés à en découdre. Je suis arrivé dans le rond-point. Deux d’entre eux étaient en train de se battre. Le troisième tentait ou faisait semblant de les séparer. L’un des deux qui se battaient s’approche de mon véhicule alors que je tentais de passer. Leur voiture était garée quasiment sur l’intégralité de la voie extérieure du rond-point et l’un des hommes lui, était sur l’autre voie. Dans un premier temps j’ai d’abord ralenti pensant à un accrochage qui aurait mal tourné avant que je me rende compte de leur intention. C’est fou comme en une fraction de seconde le cerveau peut penser à une multitude de choses. »
Les individus faisaient semblant de se bagarrer
« Étant trop à l’intérieur du rond-point, je ne pouvais pas tenter de retourner vers le Robert. J’ai donc décidé d’accélérer à fond pour tenter de les dissuader. Il y en a quand même un qui est resté au milieu du chemin, mais à lui seul, il fermait un angle moins important, me laissant une fenêtre pour passer entre lui et leur voiture. J’ai donc contacté le 17 d’une part, car j’ignorais s’ils allaient me pourchasser, mais surtout s’ils étaient restés sur place. Je craignais pour les rares voitures passant en sens inverse où celles qui pourraient circuler après moi à cette levée de couvre-feu. La faible circulation ne laisserait alors aucune chance d’avoir de l’assistance ou des témoins. Et comme je le signalais ci-dessus, ignorant jusqu’où ils sont prêts à en découdre, car petite précision, les deux qui se battaient ou peut-être faisaient semblant pour capter l’attention des automobilistes et les contraindre à ralentir, voire freiner. Scénario ou volonté délibérée d’en découdre par braquage par arme de type canon scié, quoi qu’il en soit, il n’a pas eu le temps de se saisir de son arme pour me faire face, ni l’autre de me mettre en cible. »