Hier, le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles donnait les nouvelles mesures au sujet du confinement en Martinique. Il a aussi indiqué que les restaurants, salles de sport et débits de boissons resteront fermés pour au moins 15 jours et que les attestations de sortie sont toujours de vigueur. Un point presse que beaucoup fustigent, notamment des élus de Ba Péyi-a An Chans qui montent au créneau. Ils disent stop, dans un communiqué de presse publié sur les réseaux sociaux quelques heures après la conférence de presse du Préfet.
NOUS DISONS STOP !
Les élu.e.s Ba Péyi-a An Chans s’étonnent fortement, qu’une fois de plus, le Préfet de Martinique applique, sans aucunes adaptations aux réalités locales et sans bon sens apparent des dispositions nationales.• Comment pouvons-nous expliquer aux différentes communautés de croyants que seuls 30 d’entre eux seront « choisis » pour pratiquer leur foi dans les lieux de culte ? Sur quels critères ? La majorité de nos églises, temples ou autres lieux de culte compte souvent plusieurs centaines de places ! Quelle est la logique de ce choix ? Notre population a pourtant démontré dans sa très grande majorité qu’elle sait respecter les règles sanitaires ! Pourquoi donc la punir ?• Pourquoi, quand les restaurants peuvent ouvrir partout en Outre-mer, même avec des règles sanitaires renforcées, vouloir à tout prix les garder fermés chez nous ? Que faire de notre jeunesse sans stage ou apprentissage possible dans le tourisme ? Pourquoi attendre 15 jours pour une clause de « revoyure » ? Et pourquoi pas mardi prochain ? On est en droit de s’interroger au moment où les réservations touristiques repartent à la hausse en Guadeloupe, car le redémarrage de notre activité touristique dépend aussi de l’ouverture des restaurants et structures hôtelières.Pourquoi créer les conditions de cette concurrence déloyale ? Quels projet y-a-t-il derrière cela ? Serions-nous un territoire d’expérimentation ?!NOUS DISONS STOP !
Une telle situation ne peut plus durer ! Elle nous conforte plus que jamais dans l’initiative que nous avons entamée collectivement sur le plan économique : nous devons parler D’UNE SEULE VOIX face au plus haut niveau de l’Etat si nous voulons être entendu. Il est désormais clair qu’ici on ne nous entend pas ; mais nous refusons que notre territoire soit sacrifié à des raisons que nous ne comprenons pas !Yan MONPLAISIR Sylvia SAÏTHSOOTHANE Marinette TORPILLE Karine MOUSSEAU Diane MONTROSE