La pandémie de coronavirus qui frappe la planète entière, notamment les Etats-Unis a obligé certains pays à recourir au confinement afin de lutter contre la covid-19. Qui dit confinement, dit télétravail pour beaucoup de salariés, une expérience parfois difficile pour beaucoup qui doivent jongler avec vie professionnelle et privée. C’est d’ailleurs une mauvaise expérience qu’a connu une mère de famille qui devait garder à la maison ses deux enfants, Dani et Dylan, âgés respectivement de 3 ans et 1 an.
La maman qui réside à San Diego en Californie indique que les trois premières semaines ont été très stressantes, avec de nombreux appels, emails et des attentes impossibles. La pression exercée par son patron provoquait beaucoup de stress chez elle. « Mes enfants m’interrompaient constamment, mon bébé réclamait que je l’allaite tout le temps. Ils devaient à chaque fois attendre que j’aie fini mes tâches pour que je m’occupe d’eux».
« Trouvez un moyen de les faire taire »
Son patron au courant de sa situation très compliquée, n’a pas hésité à lui imposer un rythme soutenu de bureau. La jeune femme du nom de Dris Wallace tentait bien que mal de s’organiser afin de recevoir les appels des clients ou encore de traiter et répondre aux mails, notamment durant la sieste de ses enfants. La mère de famille leur a même acheté toutes sortes de fournitures, crayons, coloriages afin des les occuper. Malheureusement, son employeur a perdu patience. Il lui fait remarquer à plusieurs reprises que «ça n’est pas professionnel d’entendre (ses) enfants» lors des réunions en visioconférence. «Trouvez un moyen de les faire taire», lui lance-t-il. Elle lui demande alors de décaler certains rendez-vous téléphoniques pour qu’elle puisse plus facilement les assurer dans le calme, mais il ignore sa requête.
«Il a continué de prévoir des appels sur ma pause déjeuner, quand mes deux enfants avaient faim et étaient donc impatients.», explique-t-elle. Dris Wallace a donc dû prendre sur elle jusqu’en mai, avant de devoir faire face à un nouvel appel désobligeant de son chef.
«On ne peut pas être professionnel avec les clients avec des enfants ou du bruit en fond. Aucun autre chargé de compte de votre équipe n’a ces difficultés. Votre rôle, c’est d’être présente pour le client. Vous devez faire en sorte de régler le problème», exige-t-il. Épuisée, elle décide alors de parler de sa situation et de demander de l’aide aux ressources humaines, qui lui proposent un rendez-vous téléphonique début juin selon CNews.
Elle compte porter l’affaire en justice
«Je pensais qu’ils avaient trouvé une solution, confie-t-elle. Au lieu de quoi on m’a dit de but en blanc que je n’étais clairement pas heureuse de la situation et que la meilleure chose à faire c’était de continuer ma route de mon côté», alors même que la direction s’était engagée à ne licencier aucun employé durant la pandémie, et à faire «en sorte de s’arranger avec les horaires des parents en télétravail».
Mais elle ne compte pas en rester là. La jeune femme a engagé un avocat et compte porter l’affaire en justice, afin de sa battre «pour toutes mamans qui ont dû subir ça».