Les résultats d’une nouvelle étude sur les comportements des automobilistes français viennent d’être publiés. Le constat. Utiliser son smartphone au volant est un comportement qui s’avère très banal. En conséquences, les amendes et sanctions devraient être rapidement alourdies.
C’est par rapport aux résultats de la sécurité routière d’une étude sur les comportements des automobilistes français, que les amendes et sanctions devraient être rapidement alourdies, sur l’usage du smartphone au volant.
En effet, si l’on en croit les résultats de la dernière étude menée par la Sécurité Routière. Les bénévoles de l’association on scruté 20 575 véhicules en circulation (voitures, motos, camions etc.) dans 80 communes entre janvier et mars 2017.
Le résultat est accablant : 7% des conducteurs utilisaient leur téléphone alors que leur véhicule roulait. 40% d’entre eux l’utilisaient même en le tenant à la main.
On notera que les conducteurs de voitures ne sont pas les seuls concernés.
La Sécurité Routière a assisté à des scènes complètement folles avec par exemple un motard qui retire son gant en roulant pour répondre à un SMS, ou encore un automobiliste avec le smartphone dans une main et une bière dans l’autre. Ce n’est pas une blague.
Pourtant, il existe des moyens de rester joignable au volant en toute sécurité.
Téléphoner au volant multipliant par trois le risque d’accident, utiliser un portable tenu en main en conduisant est interdit, de même que l’usage d’une oreillette ou d’écouteurs.
Ce que vous risquez aujourd’hui
Dans ces trois cas, la sanction est la même. Que vous soyez en voiture, à moto, à cyclomoteur ou à vélo, l’amende forfaitaire est de 135 € assortis d’un retrait de trois points du permis de conduire.
Seuls sont autorisés les kits de téléphonie intégrés au véhicule ou au casque du motard (ce qui exclut le téléphone coincé dans le casque !). Entre le 1er juillet 2015 et le 31 décembre 2015, 7 215 personnes ont été verbalisées pour usage d’une oreillette ou d’un écouteur au volant.