Le très apprécié Tombolo à Sainte-Marie connu par un bon nombre de martiniquais et touristes, est en phase d’ouverture. Il sera très prochainement accessible à pied ou à cheval.
C’est une excellente nouvelle. Le banc de sable qui relie le bourg de Saint-Marie à l’îlet Sainte-Marie sera de nouveau praticable.
Le tombolo à Sainte-Marie, très apprécié par beaucoup de martiniquais et de touristes, est en phase d’ouverture. Il sera très prochainement accessible à pied ou à cheval.
En tout cas c’est ce qu’annonce Fabrice Azérot sur sa page Facebook.
D’après le site internet de l’office de tourisme de Sainte-Marie,
Le tombolo de Sainte-Marie résulte de l’action des facteurs hydrodynamiques marins.
Les houles qui viennent du large se diffractent sur la face exposée de l’îlet de Sainte-Marie et mobilisent des sédiments (sables, graviers et galets) qui s’acheminent progressivement sur sa face protégée par l’intermédiaire de la dérive littorale.
Dans le détail, lors de la diffraction, les houles perdant une partie de leur célérité, donc de leur énergie, elles déposent leur charge sédimentaire sous le vent de l’îlet (sur la face protégée), favorisant la formation d’un cordon sédimentaire ou d’un saillant triangulaire qui relie alors l’îlet à la côte.
Au cours de l’hivernage (approximativement du mois de juillet au mois de novembre), les fortes pluies associées à l’augmentation du débit des rivières et à une plus forte instabilité aérologique favorisent l’immersion quasi-totale du tombolo ; il devient alors presque invisible, seuls quelques panaches blanchâtres en soulignent la localisation.
Au cours du Carême (approximativement du mois de janvier au mois d’avril), les facteurs précédemment énoncés s’amenuisent, le cordon sédimentaire émerge et est alors visible de loin. Certains jours, le niveau de la mer est si bas que le tombolo devient praticable à pied ou à cheval.
Bien qu’il existe en Martinique d’autres tombolos, celui de Sainte-Marie est le plus connu et le plus caractéristique, en raison de la charge historique qu’il véhicule.
Photo : Fabrice Azérot